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Nos émotions



Les origines des émotions


Autrefois, nous devions nous protéger contre les bêtes sauvages. L'activation de notre système nerveux sympathique qui est relié à la fuite ou au combat, nous était très utile.

Le système nerveux sympathique en réponse au stress, prépare à l’action en changeant la chimie dans le corps : la chaleur du corps monte, le coeur bat plus rapidement, la respiration s’accélère,  le niveau de cortisol (qu’on appelle l’hormone du stress) et l’adrénaline montent pour pouvoir préparer le corps à une bonne condition physique afin de pouvoir soit combattre la bête, soit courir pour la fuir.

Une fois le danger passé, le niveau d’adrénaline et de cortisol descendent, la température du corps et la respiration redeviennent à la normale, la pression artérielle et le rythme cardiaque s’abaissent. C’est à l’inverse le système nerveux parasympathique qui prend place. Il est lié à la digestion et à la relaxation. Ce n’est pas seulement la digestion de la nourriture mais l’assimilation et l’élimination des émotions et des impressions sensorielles que l’on reçoit au quotidien dans les journaux, à la télévision, par son entourage, sur l’ordinateur, etc.


De nos jours, notre stress descend de moins en moins car les bêtes sauvages sont les e-mails, les appels, le patron, la vie qui va trop vite, les enfants, les choses à faire dans la journée…

Le corps reste en alerte 7/7, 24/24, ce qui empêche le mental et le corps de se reposer. Des études scientifiques ont fait le rapprochement entre les maladies et le stress et ont découvert que le niveau de cortisol dans le corps est ce qui cause le plus d’inflammation et que l’inflammation est responsable de la majorité des maladies.


Que sont les émotions ?

Les émotions sont de l’énergie en mouvement. E = énergie et Motion (en anglais) = mouvement

Une émotion est une activité mentale intense caractérisée par une sensation de plaisir ou de rejet qui s’exprime plus fort qu’une pensée et qui cherche à se manifester par le corps. La majorité des gens bloquent presque toujours leurs émotions déplaisantes. Toutefois, l’émotion est déjà dans le corps, c’est pourquoi il est important de prendre conscience qu’elle est là.

Il existe plusieurs façons de l’observer : parfois il faut faire face à elle, l’accepter ou l’exprimer car elle peut créer des blocages en restant dans le corps. Parfois il s’agit de travailler avec l'émotion et la laisser aller afin que l’énergie dans notre corps soit en mouvement et circule librement.

Quand il y a un surplus d’énergie dans la nature, la nature la laisse aller, telle la lave d’un volcan qui jaillit. Il en est de même pour le corps. Le corps a besoin de laisser aller l’émotion pour ne pas y installer de blocages ou de tensions qui peuvent à long terme causer des maladies, du stress ou la dépression.

Quand les émotions (négatives) s’installent, elles sont décrites comme un “Mal – à – dit” : maux/mots à exprimer, émotions non exprimées.


A partir de l'âge de 4 ans, nous avons appris à vivre en société d'une certaine manière et à restreindre la manifestation de nos émotions. Nous gardons souvent tout pour nous mêmes dans notre corps. Au lieu de les faire disparaître elles se renforcent car elles se multiplient. Malheureusement, tant qu'elles ne sont pas vécues pleinement, elles réapparaîtront dans certaines situations de nos vies pour qu’on puisse enfin les comprendre et les extérioriser.

Si nous avions appris certaines techniques depuis l’enfance, nous aurions plus de facilités à exprimer nos besoins à notre entourage, nos proches, nos connaissances et aux autres personnes. Cela éviterait un grand nombre de malentendus ou de choses qu’on pourrait regretter d'avoir dit ou fait.



Comment faire pour libérer les émotions ?

Nous pouvons simplement faire trois choses avec les émotions : les bloquer (les ignorer), les vivre sans ajouter de la souffrance (sans s’en identifier) ou les extérioriser (les vivre avec la souffrance qui va avec). En les bloquant, elles résistent et persistent, en les vivant quelque soit la forme, elles disparaissent. Il s’agit d’accepter les situations qui ne peuvent être contrôlées.Nous pouvons faire disparaître les émotions de manière très rapide si nous pratiquons certains exercices au préalable, car les émotions restent dans le corps en général que quelques secondes mais si elles restent plus longtemps c’est le sentiment qui prend le dessus. Le sentiment c’est le temps passé sur l’émotion (Emotion + Temps = Sentiment). Si nous n’attendons pas que l’émotion se transforme en sentiment, nous pouvons agir avant même qu’elle arrive ou juste après qu’elle se soit manifestée.


Il faut savoir que les quelques premières secondes ou minutes, nous ne choisissons pas nos réactions,notre cerveau reptilien se met automatiquement en place pour notre survie et ce sont les émotions archaïques qui se manifestent en premier. Ensuite, avec un temps d'arrêt, la respiration ou la prise de recul sur l'angle de la situation, le cerveau limbique et néocortex se mettent en place, ce qui favorise une meilleure adaptation à l’évènement. Il est possible de le faire le plus souvent si un travail a été mis en place au préalable et grâce à un lapse de temps d'arrêt (d'espace) assez conséquent lors de la situation.

Si vous ne connaissez pas la méditation et le travail sur la respiration, parfois la meilleure solution est d’exprimer l’émotion en essayant de faire le moins de mal possible à autrui et à soi-même.

Toutefois, en pratiquant l’observation des émotions, en la qualifiant sur le moment, il y a un temps d’arrêt ce qui permet de faire monter l'émotion sans nécessairement vouloir la vivre ou l’exprimer de façon habituelle et c’est à ce moment précis qu’elle disparaît. Il s’agit de l’observer comme un témoin extérieur sans s’identifier à elle.

Une nouvelle façon de gérer les émotions est également de créer de l'espace par le non jugement. Il s'agit de voir l'évènement comme il est, sans juger ou dire si il est bien ou mal car il n'est ni bien ni mal (c'est ce que c'est) et cela dépend du point de vu avec lequel nous regardons, même si nos sensations nous montrent l’inverse. Parfois quelque chose que l'on aimait pas au départ, nous l'adorons maintenant.

Nous pouvons aussi pratiquer la prise de recul. Il y a la prise de recul que vous connaissez, celle ou l’on se demande si on a bien fait de dire telle chose, d’agir de telle ou telle manière, si la personne a eu tort...

Mais il existe une autre forme de prise de recul où il ne s'agit pas de penser à l'événement mais justement de laisser l'événement de côté sans nier qu'il nous a touché mais de penser à autre chose qui fait du bien. Cela va permettre de laisser de l’espace entre l'événement et notre deuxième réaction face à cet événement.



Pour combattre le stress vous pouvez également :

Renforcer vos liens sociaux, gérer vos attentes et vos buts, trouver du sens à votre vie et à vos activités, bien dormir, prendre du temps pour vous, travailler sur la détente par des techniques de relaxation et de yoga. vous pouvez faire de l’exercice physique ou vous promenez dans la nature, écouter de la musique et rire beaucoup.

Si vous avez assez d’expérience dans la pratique de la méditation et du travail sur la respiration, vivez vos émotions avec joie quelles qu'elles soient. Célébrez le fait de ressentir en général plutôt que de vous focaliser sur la sensation de l'émotion en étant complètement impliqué dedans.

Autorisez-vous à vouloir réagir d’une autre manière. Si vous lisez cette article c’est soit par curiosité ou parce que vous voulez changer. Prenez donc maintenant les moments d’énervement (par exemple) comme si c’était une mise en pratique, pour devenir la nouvelle personne que vous aimeriez être. Apprenez à réagir d’une nouvelle manière grâce au temps d’arrêt et à votre souffle.

A l’avenir, il faudrait vérifier les pensées. La pensée est cette “chose” immatérielle” qui n’est pas manifestée dans la réalité et qui existe dans l’air. Il s’agit d’observer le moment où l’on est contrarié, pour savoir quelle pensée est arrivée et ne pas la mettre dans un coin de notre tête, car elle risque de s’exprimer en émotion puis en sentiment. Il s’agit de changer de perspective pour voir si nous avons pris tous les angles de la situation. Nous pouvons être contrariés pour un "rien" mais en connaissant la raison pour laquelle nous le sommes, cette contrariété s'en ira directement. C'est le cas par exemple si on fait tomber un verre, nous le cassons et sans le savoir les minutes voire les heures qui suivent, nous restons contrariés. Si dès le départ nous prenons conscience que c'est le fait d'avoir cassé un vert qui nous a procuré cette sensation, nous nous dirions "Ah c'est à cause de ça" « ce n'est rien » et à ce moment-là notre humeur changerait immédiatement. Avec la pratique vous serez capable de le faire de plus en plus.


Commencez à vous entraîner dès maintenant.  

Ce que l’on veut c’est être heureux, dès que vous vous sentez contrariez rappelez-vous que vous pouvez CHOISIR de ne plus être contrarié en changeant de perspective, en vous concentrant totalement sur autre chose ou en vous imaginant à l’endroit où vous voulez être maintenant et la personne que vous voulez devenir comme si vous l’étiez déjà.

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