Le bavardage mental, 2 voix dans nos têtes

En prenant soin de vos pensées, la voix dans votre tête, vous pouvez vous rendre malade, ou vous pouvez faire de votre vie un "paradis". Il "suffirait" d'un changement de perspective pour que vous soyez en paix.

Il y a une voix joyeuse et il y a une voix triste

C'est souvent nos croyances limitantes qui nous font nous sentir bloqués où l'on est dans la vie et qui augmentent notre sensation de manque ou de mal-être. Notre esprit s'inquiète 99% du temps sur des choses qui ne se sont pas passées ou qui ne vont pas se dérouler.

Il y a deux voixdans notre mental. L’une est inférieure à l’autre car elle est la plupart du temps stressante et limitante. Elle nous fait seulement voir ce qu’il y a devant nos yeux.  C’est la plus accessible et c’est celle que l’on utilise le plus fréquemment tandis que la voix supérieure est celle qui a toutes les solutions à nos problèmes. C'est celle qui voit les choses en grand (dans la toile et à l’extérieur de la toile) et c’est celle qui nous permet d’avoir de la créativité, de nous sentir joyeux à la demande, d’écouter notre intuition, etc. Elle est très difficile à écouter au départ car elle s’écoute avec le silence et nous n’avons jamais appris à écouter dans le silence. (Si vous n’avez jamais entendu cette phrase par exemple, cela peut vous sembler très bizarre de découvrir que l’on peut apprendre dans le “silence” et ça l’était pour moi également mais lorsque les pensées s’estompent, un calme apparaît et il est plus facile d’entendre notre mental supérieur).

La voix inférieure s’écoute au contraire lorsque l’on est en mouvement et que les pensées sont en continue dans le mental. Elle est très utile par exemple pour prendre des rendez-vous, pour choisir comment s’habiller, pour se rendre à des endroits spécifiques.

Toutefois, la première voix est souvent synonyme de “ ET SI… et si ça ne se passe pas comme ça, comment je vais faire?" "Et si je n’y arrive pas je vais me sentir très nul/le" "Et si je ne peux pas le faire" "Et si ça n'arrive pas comme je le souhaite" "Et si j'échoue" "Et si je ne suis pas assez... et si ils ne m'aiment pas...?" cette voix est limitante et stressante.

Le problème ce n’est pas que nous ayons des pensées mais c’est que nous y croyons. Nous ne devons pas croire nos pensées négatives et pessimistes (cela ne veut pas dire les rejeter). Nous ne devons pas nous dévaloriser ou nous indigner à chaque pensée “négative”. D'ailleurs, ces pensées négatives sont peut-être utiles. Et si elles étaient en réalité des aides pour aller de l’avant, pour nous pousser vers quelque chose de nouveau. Pour chaque changement il faut un échec ou au moins une porte qui se ferme car il y a une meilleure porte qui s'ouvre pour nous par la suite. Nos échecs du passé ne doivent pas nous stopper. Au contraire nous devons apprendre à "échouer" car nos erreurs pointent seulement le changement de direction à prendre. Parfois il faut juste changer de direction ou comprendre la leçon pour aller plus loin. Cela nous permet d'apprendre mais aussi de devenir meilleur afin de pouvoir faire face et de surmonter les prochains challenges.

La même voix est fermée dans sa boucle et répète habituellement : "Je n’ai pas le temps" "Je ne veux pas le faire car je ne vais pas y arriver, je ne peux pas le faire" "J’ai plein de choses à faire" "Je dois faire ça avant X, etc."

Au lieu d'être calme, le corps se met en position de fuite ou de combat. Il se sent le plus souvent en danger, ce qui augmente l'adrénaline et le cortisol (hormones du stress) dans le corps. Ce n'est pas très bénéfique pour le corps d'être constamment sous tension.

C’est un mental nécessaire, mais très LIMITÉ.

A l'inverse, la voix supérieure est utile pour équilibrer et/ou contrebalancer l’autre voix quand cette dernière est en déséquilibre. Le mental supérieur nous dit : "Fais les choses de manière relaxante et inspirée" "Tout viendra à toi si tu agis à ton maximum, tout viendra au moment convenu" "Sache que même si tu attends que quelque chose arrive à l’extérieur, tu es complet-e comme tu es". Le mental nous fait ressentir que chaque moment de la vie est parfait et qu'il doit être exactement comme il est aujourd’hui. Même sans le voir, avec ce que l'on a aujourd'hui, on peut être pleinement satisfait et heureux dans sa vie ou au moins en paix.

La voix supérieure apaise. Elle explique : "Je m'en moque, je ne me préoccupe pas de cela, peu importe ce qui va arriver, tu as fait de ton mieux, tu as agi à partir de ton plein potentiel, nous sommes bien au dessus de tes peurs et ça rien ni personne ne peut perturber cette paix intérieure. Si tu as des rêves, saches que tu es assez, alors tu peux agir à partir de ta liberté et non à partir de ton manque. Personne ne peut t'arrêter à réaliser tes rêves ou à ressentir la paix à part toi-même."

Cette voix continue : "NOUS PORTONS DE L'IMPORTANCE AUX PERSONNES MAIS NOUS NE SOMMES PAS ATTACHES NI DEPENDANTS DE CES PERSONNES, DES CHOSES ET DES RESULTATS. Ces personnes, ces évènements ou résultats ne peuvent pas affecter la façon dont tu te sens car elles ne te contrôlent pas. Tu fais tout pour faire en sorte que ça fonctionne du mieux possible mais tu gardes ton bien-être pour toi (et ceux qui veulent le partager mais pas pour les autres) quelques soient les évènements.{...}Le processus est la seule chose qui est importante car si tu profites du processus et que tu fais de ton mieux, les résultats seront finalement ceux que tu mérites."

Ainsi, vous ne dépendrez pas des évènements extérieurs qui ne permettent pas de contrôler ou de multiplier les moments de joie et de bonheur comme vous le voulez. Quand ils arrivent c'est super et tant mieux. Mais il est encore plus beau de pouvoir multiplier ces moments de bonheur quand vous le souhaitez et d'être totalement en contrôle et en confiance.

Cette deuxième voix nourrit, inspire et élève.

Elle nous explique que le bonheur est déjà là à notre porte et qu’on doit le laisser rentrer. Parfois il frappe encore plus fort à la porte, mais en vain, nous ne l’entendons pas alors nous ne le laissons pas entrer. En effet, la porte reste le plus souvent fermée car le bonheur n’apparaît pas sous la forme d'argent, de meilleures relations, de santé, de paix... alors que la voix supérieure nous dit : "laisse-moi entrer et je vais prendre la forme de toutes ces choses."

Elle est le sens inverse de la première voix,  et nous affirme : soit heureux et toutes ces choses viendront à toi.

Il y a différents niveaux (degrés) de pensées positives et négatives mais, en général la première voix est celle qui est dans la peur et le rejet.

La deuxième est celle qui est dans le courage et l’amour. Nous avons tous et toutes ces deux voix en nous mais selon le chemin que l’on a parcouru depuis l’enfance jusqu’à maintenant il y a une voix qui prime sur l’autre. Il s'agit en grandissant de cultiver la deuxième voix (quelque soit l'âge que l'on a).

La première voix enferme, la deuxième voix est libératrice.

La première voix est absolument nécessaire pour se protéger du danger, pour permettre de délimiter l’espace privé, pour nous mouvoir en société. En revanche, si il nous manque une partie de nos voix, nous ne sommes pas complets et nous ne pouvons pas agir à partir de notre plein potentiel. En effet, si la deuxième voix n’est pas audible, très peu de personnes auront une vie joyeuse de manière stable et durable.

En dépendant seulement de la première voix,  notre vie se vivra à moitié et les évènements extérieurs affecteront automatiquement notre humeur tandis qu’en vivant avec les deux voix, la vie sera vécue pleinement et notre humeur ne dépendra pas des événements extérieurs mais de notre choix. Notre productivité et notre niveau de bien-être augmenteront. Nos relations seront améliorées et toute la qualité de vie changera positivement.

Demandez-vous à l’avenir :  "à quel degré mes pensées sont satisfaisantes?"

Ecoutez-les et croyez-les si elles sont satisfaisantes, en revanche lâchez-prise sur celles qui ne le sont pas où au moins n’y croyez pas et apportez une nouvelle façon de voir les choses en les voyant sous différents angles. Habituez-vous à observer honnêtement si ce que vous pensez ou faites supporte la vie que vous êtes en train de créer ou non. Si ce n'est pas le cas, apprenez à lâcher.